
L’église de Chapelle Royale

Histoire de notre église
Du latin cappella regalis, cette église de fondation royale, qui dépendait de Saint-Père de Chartres, peut remonter aux rois mérovingiens bienfaiteurs de cette abbaye, sans doute la reine Bathilde, épouse de Clovis II, au VIIème siècle selon un extrait du livre de l’abbé Guy Villette, les noms des villes et des villages d’Eure et Loir).
Simple chapelle dans le principe, c’était une église au moins dès le XIème siècle.
Primitivement de construction romane, style dont il reste quelques spécimens dans les ouvertures du bas de la nef et dans les piliers extérieurs de l’entrée, cet édifice a été remanié vers la fin du XVème siècle, entre les années 1460 et 1500, époque où l’on a établi dans le chœur et le sanctuaire quatre grandes fenêtres à meneaux, où l’on pouvait admirer de beaux vitraux qui ont hélas disparu aujourd’hui.
La porte, autrefois précédée d’un chapiteau de charpente, est restée en plein cintre avec assise de grison.
C’est à cette époque également que l’on a restauré la voûte peinte, ornée de roses et d’étoiles. On peut voir un fragment de cette voûte du XVème sur le mur à droite au fond de l’église.
Le quatrième entrait supporte un grand crucifix à son milieu. A droite du Christ en croix, il y a une statue de la Mère de Dieu, et à gauche celle de Saint Jean tenant un calice dans la main droite et le livre des évangiles dans l’autre.
Autres statues intéressantes, Saint Julien et Saint Sébastien.
(Extrait de la monographie de la paroisse par l’abbé Peschot, curé de Chapelle Royale de 1872 à 1880).
Les vitraux du chœur et du sanctuaire datent tous du début du XXème siècle.
Le grand vitrail situé au chevet représente l’Assomption de Marie. Celui qui est situé au nord représente Saint Julien et Saint Louis. Il a été réalisé par Gabriel Loire lorsqu’il était apprenti aux ateliers Lorin de Chartres.





